« Mon gouvernement ne réduira pas l’aide étrangère (…) Nous pensons que le moment est venu pour le Canada de jouer un rôle de chef de file, fidèle à sa tradition de générosité et d’efficacité dans le soutien aux populations les plus vulnérables du monde. »
— Mark Carney, Premier ministre du Canada
Pour chaque 100 $ dépensés par le Canada pour d’autres enjeux, à peine 34 sous vont à l'assistance internationale. Cela peut paraître infime ici, mais cela peut tout changer ailleurs : l’accès à des médicaments ou vaccins vitaux, un repas nutritif, ou un abri après une catastrophe. Ce petit investissement aide les mères à protéger leurs enfants, crée des opportunités économiques et constitue une bouée de sauvetage lors de crises humanitaires. Toute réduction de cet investissement entraînera des conséquences dévastatrices pour des millions de personnes.
Et il n’est pas seulement question des autres — cela nous concerne toustes. La pandémie a montré que les maladies ne s’arrêtent pas aux frontières. Aujourd’hui, la tuberculose (TB) est en hausse ici au Canada, avec une augmentation des cas dans tout le pays en 2025. En soutenant des initiatives, telles que le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, nous affrontons ces menaces directement et renforçons les systèmes de santé, puisque protéger chaque communauté est indispensable pour garantir notre sécurité collective.
Face à la menace de la famine et à l’aggravation de la malnutrition, notre assistance internationale veille à ce que les enfants disposent de la nourriture et des soins indispensables pour vivre et grandir. Ce sont des investissements judicieux et humains, qui montrent le Canada tel que nous voulons qu’il soit : un pays qui tient ses promesses, qui se mobilise et qui contribue à un avenir meilleur et plus porteur d’espoir pour toustes. Alors que le budget 2025 approche, nous avons l’occasion de préserver cet impact. Parce que même un petit geste peut tout changer.
La demande : Maintenir l’enveloppe de l’aide internationale à 10,6 milliards $ en 2025-2026 pour préserver le rôle de chef de file du Canada en santé mondiale, nutrition et développement, et nous donner la possibilité de :
- contribuer à #GagnerLeCombat contre le sida, la tuberculose et le paludisme en nous appuyant sur notre niveau actuel de soutien important (1,21 milliard de dollars sur trois ans) au Fonds mondial.
- faire un investissement dans la nutrition, l’un des moyens les plus rentables de sauver la vie des femmes et des enfants.
Imaginez être parent dans le nord du Nigéria. Les prix des aliments explosent, les services sont perturbés, l’insécurité est constante. Votre enfant est fragile, son corps affaibli par une malnutrition sévère. Vous savez qu’un traitement existe : un aliment thérapeutique prêt à l’emploi (ATPE), simple et efficace, qui peut le sauver.
Mais lorsque vous vous précipitez à la clinique, on vous annonce qu’il n’y en a plus. Ce n’est pas la science qui a échoué, mais le monde qui n’a pas tenu ses promesses. Les récentes réductions budgétaires ont privé les enfants les plus vulnérables de traitements essentiels.
C’est la réalité de millions de familles aujourd’hui. Rien qu’au Nigéria, 3,5 millions d’enfants de moins de cinq ans risquent de mourir dans les mois à venir si les réserves alimentaires d’urgence viennent à manquer.
C’est pour cette raison que la récente décision du Canada de devenir donateur du Fonds pour la nutrition de l’enfant est si importante. Ce mécanisme de financement innovant permet de garantir que les ATPE et d’autres services nutritionnels vitaux parviennent aux communautés qui en ont le plus besoin. Pour les parents, le soutien du Canada, en particulier à un moment où la solidarité mondiale vacille, peut faire la différence entre perdre un enfant à cause de la faim ou le voir se rétablir et s’épanouir.
Notre modeste budget d’aide internationale rend cela possible, avec seulement 34 sous par rapport à chaque 100 dollars dépensés par le Canada pour d’autres enjeux.
Les défis auxquels nous sommes confronté.e.s sont urgents. Des maladies telles que le sida, la TB et le paludisme continuent de tuer 2,4 millions de personnes chaque année, tandis que près de 720 millions de personnes souffrent de la faim et plus de 1 milliard de femmes et d’enfants souffrent de malnutrition.
Pendant ce temps, les nations les plus riches reculent. Le G7, qui fournit environ les trois quarts de l’ensemble des fonds consacrés au développement dans le monde, devrait réduire son aide de près d’un tiers d’ici 2026. Si ces réductions sont adoptées, il s’agira de la baisse la plus forte depuis 1960.
Le Canada se distingue comme l’un des rares pays du G7 à ne pas avoir annoncé de réduction de son assistance internationale à ce jour. En effet, le premier ministre Mark Carney s’est engagé pendant la campagne électorale à ne pas réduire la coopération étrangère. Cependant, il a récemment demandé au gouvernement de procéder à d’importantes éductions budgétaires dans tous les ministères dans le cadre des prochains budgets, et l'assistance internationale pourrait être sur la sellette. À l’heure où d’autres se retirent, le Canada a aujourd’hui une occasion unique — et une responsabilité — de montrer la voie et de réaffirmer ses engagements internationaux.
L’investissement dans le développement ne se fait pas au détriment des priorités intérieures. Il contribue directement à la prospérité et à la sécurité du Canada. Des systèmes de santé solides à l’étranger contribuent à empêcher la prochaine pandémie d’atteindre nos frontières, tandis que l’accès à une alimentation nutritive à l’étranger crée des économies plus fortes et plus stables qui, à leur tour, deviennent les partenaires commerciaux de demain.
En finançant efficacement la solidarité internationale, le Canada protège des vies, renforce les communautés et veille à ce que nos investissements à l’étranger aient des retombées durables chez nous.
Bien que le Canada n’investisse qu’une petite partie de sa richesse — moins de 1 % (0,36 %) — dans la lutte pour mettre fin à la pauvreté dans le monde, ces contributions créent une dynamique et permettent d’obtenir des milliards de dollars d’investissements de la part des partenaires mondiaux. C’est grâce à notre enveloppe d’aide internationale — la ligne budgétaire d’où provient la grande majorité de l'assistance internationale du Canada — importante et croissante que le Canada s’impose en tant que leader mondial et incite d’autres pays à investir.
Le Canada s’est forgé un héritage non partisan dont il peut être fier, en ayant un impact partout dans le monde, surtout dans la vie des femmes et des enfants. À travers les gouvernements, les Canadien.ne.s ont soutenu la santé, l’éducation, la vaccination et la nutrition. Il ne s’agit pas de choix partisans, mais bien de valeurs canadiennes. Si le Canada ne peut à lui seul combler le vide laissé par les autres pays donateurs, il peut contribuer à empêcher tout recul en doublant ses investissements dans la santé et la nutrition mondiales. À titre de président du G7, cela démontrerait clairement que le Canada demeure fidèle à ses engagements et est prêt à montrer l’exemple.
Le budget 2025 est l’occasion pour nous de perpétuer cet héritage. En préservant l’assistance internationale, en investissant dans le Fonds mondial et en intensifiant la lutte contre la malnutrition, le Canada peut jouer un rôle de premier plan lorsque le monde a le plus besoin de nous.
Les réductions de l’aide internationale ont des conséquences désastreuses à grande échelle.
La demande : Maintenir l’enveloppe de l’aide internationale à 10,6 milliards $ en 2025-2026 pour préserver le rôle de chef de file du Canada en santé mondiale, nutrition et développement, et nous donner la possibilité de :
- contribuer à #GagnerLeCombat contre le sida, la tuberculose et le paludisme en nous appuyant sur notre niveau actuel de soutien important (1,21 milliard de dollars sur trois ans) au Fonds mondial.
- faire un investissement dans la nutrition, l’un des moyens les plus rentables de sauver la vie des femmes et des enfants.
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Il y a vingt ans, de nombreuses familles en Éthiopie avaient peu accès aux soins de santé de base, et des maladies évitables, comme le VIH, la TB et le paludisme ont coûté la vie à d’innombrables personnes.
Aujourd’hui, grâce à plus de 40 000 agent.e.s de santé de proximité, soutenu.e.s par un engagement national fort et l’appui du Fonds mondial, des communautés à travers le pays ont accès à des soins vitaux — une preuve concrète que des investissements audacieux peuvent transformer un système de santé en une génération.
Certain.e.s agent.e.s de santé de proximité, comme Fanose, sont au service de leur communauté depuis le tout début du programme et peuvent témoigner directement des progrès remarquables qu’iels ont contribué à réaliser.
Lisez l’article complet sur le site Web du Fonds mondial.
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Pendant lsa campagne électorale, Premier ministre Mark Carney a fait une promesse : « Mon gouvernement ne réduira pas l'aide étrangère. »
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