aide canadienne

l’importance de l’aide canadienne

L'aide canadienne fonctionne et fait une réelle différence en aidant les personnes vivant dans la pauvreté à accéder à des soins de santé de qualité, à l'éducation et à des opportunités économiques. Découvrez ci-dessous pourquoi l'aide canadienne est importante.

Qu’est-ce que l’aide canadienne?

Les pays utilisent de nombreux termes pour décrire les fonds qu'ils consacrent au soutien des pays à revenu faible ou intermédiaire. L'expression « aide canadienne » peut être utilisée pour décrire ce que le gouvernement du Canada appelle « l'aide internationale ». Le Canada considère que le soutien public total à l'aide internationale - ou l'aide internationale en abrégé - est « l'ensemble des flux de ressources bénéficiant d'un soutien officiel pour promouvoir le développement durable dans les pays en développement, soutenir les catalyseurs du développement et relever les défis mondiaux à l'échelle régionale ou mondiale ». L'objectif premier de l'aide internationale du Canada est de contribuer aux efforts mondiaux visant à éradiquer la pauvreté dans le monde.

Quels types d’activités sont financées par l’aide canadienne?

Most Canadian aid contributions go towards development projects, humanitarian responses, and peace and security efforts that appuyer critical aspects of well-being such as

  • soins de santé de base
  • nutrition
  • l’éducation
  • l'eau, l'assainissement et l'hygiène
  • infrastructures et systèmes de santé
  • formation en matière de santé
  • ressources humaines
  • la planification familiale
  • la santé sexuelle et reproductive
  • prévention et traitement des maladies infectieuses
  • les systèmes alimentaires

Pourquoi devrions-nous envoyer de l’argent à l’étranger lorsque nous avons des personnes vivant en situation de pauvreté au Canada?

Le Canada doit investir dans le développement international parce qu'il favorise la stabilité mondiale, la croissance économique et les progrès humanitaires, ce qui, en fin de compte, profite à tous. En s'attaquant à la pauvreté, aux crises sanitaires et aux inégalités dans les pays à revenu faible et intermédiaire, les pays à revenu élevé contribuent à créer des partenaires commerciaux plus solides, à réduire les risques de conflit et de migration et à promouvoir un monde plus prospère et plus sûr. En outre, l'investissement dans le développement international s'aligne sur la solidarité mondiale et la responsabilité morale, en garantissant que les droits de l'homme fondamentaux et les opportunités sont accessibles à tous, quel que soit le lieu de naissance. 

Nous ne pouvons comparer la souffrance de différentes personnes. Toutefois, nous pouvons évaluer notre capacité à prévenir différents types de souffrance. En appuyant les personnes dans les pays à faible et à moyen revenu pour assurer l’éducation de leurs enfants, de la nourriture pour leurs familles et des soins pour ceux et celles dans le besoin, cela profite à tous et à toutes. Cela contribue aussi à prévenir des épidémies, à bâtir des marchés et des communautés durables et à atténuer le risque de conflit violent.

Quel est le montant qu’un pays devrait dépenser en aide et quels sont les pays qui atteignent actuellement leur cible?

Depuis 1970En 2005, l'objectif fixé par les Nations unies sous le leadership du Canada était que les pays développés consacrent 0,7 % de leur revenu national brut à l'aide au développement (dépenses d'aide mondiale). Les pays qui ont atteint ou ou dépassé l'objectif de 0,7 % du RNB en 2023 sont les suivants :

  • Norvège (1,09 %)
  • Luxembourg (0,99 %)
  • Suède (0,91 %)
  • Allemagne (0,79 %)
  • Danemark (0,74 %)

Combien le Canada consacre-t-il en aide internationale?

Les dépenses d'aide du Canada pour 2022 se sont élevées à 7,4 milliards de dollars américains, soit environ 9,6 milliards de dollars canadiens. Cela représente 0,37 % du revenu national brut (RNB) du Canada, soit 37 cents pour chaque tranche de 100 dollars gagnés par les Canadiens.

Comment le Canada se situe-t-il par rapport aux autres pays en ce qui concerne le montant de l'aide qu'il dépense ?

Le Canada consacre actuellement 0,38 % de son revenu national brut (RNB) à l'aide internationale. En d'autres termes, le Canada fournit 143 USD d'APD par Canadien, ce qui est bien inférieur à la moyenne des plus grands donateurs (les pays scandinaves, l'Allemagne et le Luxembourg), qui s'élève en moyenne à 483 USD par personne. Le Canada se classe au 14e rang des 32 pays du CAD pour les dépenses totales d'APD, mais sa capacité à financer l'APD le place au 7e rang de ces pays.

Autres pays à revenu élevé qui contribuent à l'aide (tous membres du G7) :

  • États-Unis (0,24 %)
  • Italie (0,27 %)
  • Japon (0,44 %)
  • France (0,50 %)
  • Royaume-Uni (0,58 %)

Comment le Canada sélectionne-t-il les questions et les pays qui bénéficient d'une aide ?  

L'objectif premier de la politique d'aide internationale du Canada est de contribuer aux efforts mondiaux d'éradication de la pauvreté dans le monde. Pour y parvenir, le Canada a adopté une approche féministe à travers sa Politique d’aide internationale féministe du Canada (PAIF) visant à garantir l'autonomisation des femmes et des filles par le biais de son aide au développement, de son aide humanitaire et de son aide à la paix et à la sécurité.

Le PAIF applique une approche fondée sur les droits de la personne pour promouvoir six domaines d'action interdépendants :

  • l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes et des filles
  • la dignité humaine, y compris l'action humanitaire, la santé et la nutrition, ainsi que l'éducation, en prenant en compte la dimension du genre
  • une croissance économique qui profite à tous, qui cible des domaines tels que l'agriculture durable, les technologies vertes et les énergies renouvelables
  • l'environnement et l'action climatique, en mettant l'accent sur l'adaptation et l'atténuation, ainsi que sur la gestion de l'eau
  • la gouvernance inclusive, y compris la démocratie, les droits de la personne, la primauté du droit et la bonne gouvernance
  • la paix et la sécurité, en promouvant des processus de paix inclusifs et en luttant contre la violence sexiste

Guidé par le PAIF, le Canada s'appuie sur une série de partenariats pour identifier les pays où les besoins sont les plus importants.

Comment les priorités du Canada évoluent-elles avec les différents gouvernements ?  

Comme toutes les questions budgétaires, les niveaux d'aide internationale sont fixés par le.a ministre des Finances et le.a Premier ministre, et soumis à l'approbation du Parlement, dans le cadre du processus budgétaire global. Le.a ministre des développements internationaux fait des recommandations mais ne participe pas à la prise de décision. 

Après avoir remporté les élections, le nouveau gouvernement présente son programme et ses priorités dans le discours du Trône. Ce discours, prononcé par le.a gouverneur.e général.e au nom du gouvernement, met en lumière les principales initiatives et orientations politiques que le gouvernement a l'intention de poursuivre au cours de son mandat. Il sert de feuille de route pour le programme législatif et les initiatives politiques du gouvernement et est souvent lié au programme électoral. 

En outre, le.a Premier ministre nomme de nouveaux ministres et fournit à chacun d'entre eux une lettre de mission, qui décrit leurs responsabilités et priorités spécifiques. Ces lettres guident les ministres dans la mise en œuvre du programme du gouvernement au sein de leurs départements respectifs. Les lettres de mandat contiennent souvent des instructions sur les domaines politiques clés, les objectifs stratégiques et les résultats attendus des ministres. Ces documents constituent un cadre permettant au gouvernement de définir son programme et de prendre des décisions sur les politiques et les programmes qu'il privilégiera pour répondre aux besoins des Canadiens et relever les défis auxquels le pays est confronté. Les gouvernements en place sont également autorisés à mettre à jour les lettres de mandat, à entreprendre de nouvelles consultations politiques et à fixer de nouvelles priorités lorsqu'ils sont au pouvoir. 

Quels sont les programmes et les organisations actuellement financés ?  

Sous le gouvernement actuel, le Canada opère dans le cadre de la Politique d’aide internationale féministe du Canada (PAIF) qui garantit que tous les programmes et engagements du Canada en matière de développement international tiennent compte de la dimension de genre et suivent une approche féministe. Dans cette optique, le Canada finance des organisations et soutient des programmes par le biais de son assistance bilatérale et multilatérale .

Dans le document intitulé 2022-2023, les organisations multilatérales qui ont reçu le plus de fonds sont les suivantes :

Les organisations canadiennes les mieux financées sont les suivantes :

Comment le Canada sélectionne-t-il le montant de l'aide accordée aux pays et aux problèmes ?  

Le processus canadien d'attribution de l'aide aux pays et de résolution des problèmes dans le cadre de la politique étrangère et du développement international est guidé par des priorités politiques, des évaluations des besoins, une planification stratégique, des partenariats, des affectations budgétaires et des mécanismes de suivi et d'évaluation. Ces éléments se conjuguent pour faire en sorte que les efforts d'assistance du Canada soient ciblés, efficaces et conformes à ses objectifs plus larges en matière de développement mondial et d'aide humanitaire.

  • Priorités politiques : Les priorités du Canada en matière de politique étrangère et de développement international sont déterminées par divers facteurs, notamment les mandats gouvernementaux, les tendances mondiales, les engagements internationaux et les consultations avec les parties prenantes. Ces priorités guident l'allocation de l'aide pour répondre à des problèmes spécifiques et soutenir les pays dans le besoin.
  • Évaluation des besoins : Le Canada effectue des évaluations pour identifier les défis de développement et les crises humanitaires les plus urgents dans le monde. Ces évaluations prennent en compte des facteurs tels que les niveaux de pauvreté, les conflits et l'instabilité, la durabilité environnementale, les crises sanitaires et l'accès à l'éducation et aux services de base.
  • Stratégies nationales et régionales : Le Canada élabore des stratégies nationales et régionales pour orienter ses efforts d'assistance dans des zones géographiques spécifiques. Ces stratégies définissent les objectifs, les priorités et les approches de l'engagement, en tenant compte du contexte et des besoins propres à chaque pays ou région.
  • Partenariats et collaboration : Le Canada collabore avec des organisations internationales, des institutions multilatérales, des organisations de la société civile et d'autres parties prenantes afin de tirer parti des ressources, de l'expertise et des réseaux pour fournir une aide plus efficace. Les partenariats permettent d'amplifier l'impact du Canada et de garantir des réponses coordonnées aux défis mondiaux.
  • Allocations budgétaires : Le Canada alloue des fonds à l'aide étrangère et au développement international par le biais de son budget fédéral annuel. Le processus budgétaire implique les ministères et les agences gouvernementales, le contrôle parlementaire et les consultations avec les parties prenantes. Les décisions de financement reflètent les priorités du gouvernement, les objectifs politiques et la disponibilité des ressources.
  • Suivi et évaluation : Le Canada contrôle et évalue l'efficacité de ses programmes d'aide afin d'en mesurer l'impact, d'en tirer des enseignements et d'éclairer les décisions futures. Les indicateurs de performance, les évaluations et les mécanismes de retour d'information contribuent à garantir la responsabilité, la transparence et l'amélioration continue de la fourniture de l'aide.

Le Canada accorde-t-il une aide à des pays considérés comme des violateurs des droits de la personne, des ennemis ou des terroristes ?  

L'aide internationale du Canada est guidée par des lois et des protections antiterroristes solides. En 2023, reconnaissant les crises humanitaires et économiques dans des pays comme l'Afghanistan, le Canada a introduit une législation pour faciliter l'aide humanitaire, ainsi que les activités d'immigration et d'autres opérations géographiques, en Afghanistan et dans d'autres zones géographiques contrôlées par des groupes terroristes. Cette législation apportera d'importantes modifications au Code criminel du Canada afin de permettre aux organisations canadiennes d'apporter l'aide dont le peuple afghan et d'autres régions ont désespérément besoin, tout en maintenant les lois et les protections antiterroristes du Canada.

Comment l'aide canadienne s'articule-t-elle autour de questions sensibles ou illégales dans certains pays ? Par exemple, comment pouvons-nous aider les femmes à accéder à l'avortement ou promouvoir les droits des personnes LGBTQ+ dans un pays où ces droits sont condamnés ?

L'approche du Canada en matière de droits de la personne, telle qu'elle est décrite dans sa Politique d’aide internationale féministe , reconnaît que de multiples formes de discrimination peuvent empêcher les individus de jouir pleinement de ces droits. Le sexe et l'orientation sexuelle peuvent être des facteurs de discrimination, au même titre que la race, l'âge ou le statut migratoire, par exemple.  
 
Dans les limites de ce qui est permis par la loi d'un autre État, l'aide canadienne contribue à répondre aux problèmes découlant des restrictions des droits de la personne. Bien que l'avortement soit souvent politisé, il n'en demeure pas moins qu'il s'agit d'une question de santé. Ce n'est pas en rendant l'avortement illégal que l'on peut empêcher une femme de mettre fin à une grossesse non désirée. En outre, plus de la moitié des grossesses non désirées se terminent par un avortement et 45 % d'entre elles ne sont pas sûres. Par conséquent, les avortements pratiqués dans des conditions dangereuses sont l'une des principales causes de décès maternels. Il en va de même pour l'orientation sexuelle et le genre. Lorsque l'identité est taboue ou illégale, elle conduit à l'invisibilisation et à la négligence des maladies, y compris des maladies sexuellement transmissibles, et à la restriction de l'accès aux services.
 
Le Canada peut promouvoir les droits de la personne, y compris les droits sexuels et génésiques, dans les forums mondiaux, tandis que son aide internationale peut contribuer à atténuer l'impact des restrictions de ces droits sur la vie humaine.

L'aide étrangère crée-t-elle des conditions dans lesquelles les pays deviennent dépendants de l'aide et entraînent un déclin économique ?

L'aide joue un rôle important dans la réduction de la pauvreté et des inégalités, la stimulation des économies locales, le renforcement des capacités et la promotion du développement humain, car elle complète les ressources nationales et fournit des ressources financières supplémentaires qui contribuent à améliorer l'économie et l'environnement politique d'un pays. Des décennies d'aide au développement ont montré que les programmes de développement, en particulier ceux qui sont centrés sur les personnes et les pays, maximisent l'impact de l'aide et contribuent à un développement durable à long terme.  
 
Par exemple, dans les années 1960, le Botswana était l'un des pays les plus pauvres d'Afrique subsaharienne, avec une espérance de vie moyenne de 37 ans. Grâce à l'aide étrangère et à un gouvernement fort, il est aujourd'hui un pays à revenu intermédiaire supérieur avec une espérance de vie de 64 ans. En 1966, lorsque le pays a accédé à l'indépendance, l'APD nette représentait 31,4 % de son revenu national brut (RNB), ce qui indique une forte dépendance à l'égard de l'aide étrangère comme source de revenus. Ce pourcentage a fortement diminué au fil du temps et est resté inférieur à 1,0 % depuis 2011.

pour communiquer avec nous

Générer la volonté politique nécessaire pour mettre fin à l’extrême pauvreté.
Le changement est possible.
  • Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.
  • Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.