Le bien-être de nos bénévoles nous tient à cœur

Il y a plus d’un an, les bénévoles de partout dans le monde devaient s’adapter à de nouvelles façons virtuelles pour passer à l’action en raison de la pandémie de COVID-19. De ce fait, de nombreuses occasions se sont tenues en ligne occasionnant ainsi une fatigue due à Zoom et d’autres problèmes de santé mentaleIl faut savoir qu’à cause de la situation actuelle, on peut facilement être en proie au stress. C’est pourquoi se rappeler de l’importance de s’occuper de soi-même en tant que bénévole, tout au long de l'année, n’est pas une chose à négliger. Trouvez-vous donc le temps de vous remettre en forme et de prendre bien soin de vous. 

Ce sentiment vous semble-t-il familier?

Œuvrer en vue de mettre fin à la pauvreté est un effort merveilleux auquel il vous fait plaisir d’y accorder du temps, mais récemment, toutes les tâches, aussi minimes soient-elles, peuvent vous sembler très lourdes. Vous vous sentez peut-être coupable par rapport à ça - quel est donc le privilège d'être au Canada en vous sentant submergé.e. D'une certaine manière, ce sentiment de culpabilité rend encore la tâche de répondre à des courriels, de prendre part à des rencontres ou de passer à l’action plus difficile. S’agit-il d’une saturation compassionnelle? Peut-être un épuisement professionnel?

Ça se pourrait – à n'en pas douter, il s’agit d’un signe que vous ne prenez pas soin de vous-même comme il se doit. En portant votre attention sur autrui et sur l'actualité, vous avez peut-être oublié votre propre bien-être.

Gardez à l'esprit que la clé de la solidarité à l’égard des personnes vivant dans l'extrême pauvreté est de prendre part à un objectif collectif à long terme - cela signifie s'engager sur le long terme. Pour vous assurer que vous êtes en mesure de continuer d’apporter votre pierre à l’édifice avec passion envers cet objectif, il est important de faire passer votre bien-être en premier. 

Lorsque vous vous sentez dépassé.e, essayez :

1. de diminuer vos efforts ou de prendre une pause. Chaque contribution que vous apportez est essentielle et a un impact, peu importe à quel point vous la jugez petite. Si vous aurez besoin d'une pause, assurez-vous simplement de dire à votre leader de groupe combien de temps il vous faut.
2. de discuter avec votre supérieur de comment vous vous sentez. Peut-être y a-t-il une solution à mettre en place pour l'ensemble du groupe.
3. d’établir des limites numériques et de vous éloigner de vos appareils. Par exemple, vous pouvez créer un compte de messagerie dédié exclusivement à vos activités de bénévolat et le consulter à des moments précis.
4. de prévoir un temps précis pour vos activités de bénévolat. Ne vous sentez pas tenu.e d'être toujours disposé.e à passer à l'action.
5. de choisir les appels de Résultats qui vous semblent importantes à y assister : vous n'avez pas besoin d’assister à toutes les conférences et beaucoup d’entre elles sont enregistrées !
6. de redéfinir la façon dont vous pouvez apporter un impact et de vous concentrer sur la réalisation de l'objectif au lieu de vous concentrer sur tout ce que vous devrait faire. D’autres occasions pour apporter votre contribution se présenteront à l'avenir.
7. de vous rappeler que vous n'êtes pas seul.e. Comme nous l'avons déjà dit, notre mission n'est pas une course de vitesse et ne donnera pas des résultats immédiats. Il y a des bénévoles comme vous dans les quatre coins du pays et à travers le monde qui passent à l’action : la puissance de notre plaidoyer se révèle dans le fait que nous nous soucions tous et que nous essayons de faire quelque chose en ce sens.

N’oubliez pas qu’après tout lorsque vous prenez soin de vous-même, vous êtes au meilleur de vous-même! L'impact que vous apportez en tant que bénévole nous est très précieux, et nous voulons que vous vous sentiez bien en le faisant. Nous vous invitons à communiquer avec votre chef de groupe ou du personnel pour vous venir en aide en cas de besoin.