regard sur le G7 : la lutte mondiale contre les maladies les plus meurtrières a besoin du Canada maintenant

Par : Résultats Canada Publié le 16/06/2025

Les leaders mondiaux sont à Kananaskis, Alberta maintenant pour le G7 afin de discuter des questions mondiales les plus importantes d'aujourd'hui. Nos yeux sont collés à nos écrans pour s'assurer que les maladies les plus mortelles auxquelles l'humanité est confrontée sont à l'ordre du jour.

Et il n'y a pas de meilleur endroit que ce sommet pour se concentrer sur la santé mondiale. Pourquoi ? Il y a vingt-cinq ans, les leaders se sont réuni.e.s lors du sommet du G8 de l'époque pour sauver des vies des griffes du sida, de la tuberculose (TB) et du paludisme. Cela a-t-il fonctionné ? Oui. Le travail est-il terminé ? Absolument pas.

Le Canada doit se montrer à la hauteur de la situation. Nous devons défendre le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme au sein du G7, et aider le monde à #GagnerLeCombat.

En l'an 2000, le monde était en crise. Le bug de l'an 2000, tant redouté, n'était pas un problème, mais les maladies dévastatrices l'étaient. Le sida, la TB et le paludisme déchiraient les communautés du monde entier avec une force inlassable, tuant des millions de personnes et poussant des familles à leur limite. Des générations entières ont été emportées par le sida, des enfants sont morts des piqûres de moustiques et la TB a poursuivi son assaut silencieux sur les plus pauvres de la planète. Bien que ces maladies soient de plus en plus traitables et évitables, la réponse mondiale était fragmentée et défaillante.

Mais lors du sommet du G8 de cette année-là, les dirigeants mondiaux, y compris le Canada, ont osé imaginer quelque chose de grand.

Une nouvelle solution audacieuse est née : Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Au moment du G8 de 2002 à Kananaskis, le Fonds mondial était en place et opérationnel. Il s'agissait d'un partenariat sans précédent entre les gouvernements, la société civile et le secteur privé. Il a placé le leadership des pays et les voix des communautés au centre de sa mission. Il s'est concentré sur des solutions efficaces.

Les résultats témoignent de leur efficacité.

Since it started operations, the Global Fund has a sauvé plus de 65 millions de vies. Dans les pays où le Fonds mondial intervient, le taux de mortalité combiné dû au VIH, à la TB et au paludisme a chuté de 61 %. L'écart d'espérance de vie se réduit entre les pays riches et les pays pauvres. En Zambie, par exemple, l'espérance de vie est passée de 43 ans en 2002 à 58 ans en 2021. Plus des deux tiers de ce gain sont dus à la diminution du nombre de décès dus au sida, à la TB et au paludisme.

Il ne s'agit pas seulement d'un progrès. Il s'agit d'un impact majeur qui permet non seulement de sauver des vies, mais aussi de stabiliser des économies et des régions.

Nous nous trouvons aujourd'hui à un moment dangereux. Nous vivons dans un monde de plus en plus chaotique où :

  • les progrès réalisés en matière de santé mondiale sont compromis par la réduction des budgets d'aide
  • la rhétorique anti-science alimente le retour de maladies évitables, même à l'intérieur de nos frontières
  • les conflits empêchent les personnes d'avoir accès à des soins vitaux
  • le changement climatique entraîne une généralisation du paludisme
  • et les inégalités croissantes laissent les plus vulnérables encore plus en marge de la société

Nous ne pouvons pas laisser des décennies de progrès se défaire.

Alors que le Canada assure à nouveau la présidence du G7 cette année, nous avons une occasion unique de diriger le monde, comme nous l'avons fait il y a plus de vingt ans. Le Fonds mondial a lancé son huitième reconstitution des ressources avec pour objectif de lever 18 milliards de dollars. S'il est entièrement financé, il pourra :

  • sauver 23 millions de vies
  • éviter 400 millions d'infections
  • assurer un retour sur investissement de 1:19

Les chiffres sont stupéfiants, mais l'opportunité l'est tout autant.

Lors de la dernière reconstitution des ressources, le Canada s'est engagé à hauteur de 1,21 milliard de dollars canadiens, soit l'investissement le plus important jamais réalisé dans le domaine de la santé mondiale. Cet argent a permis à 25 millions de personnes de bénéficier d'un traitement contre le VIH, de traiter 7,1 millions de personnes contre la TB, et de fournir 227 millions de filets anti-moustiques en un an seulement.

Nous devons nous appuyer sur cet héritage. À une époque où les menaces pour la santé mondiale se multiplient et où les inégalités se creusent, l'engagement audacieux du Canada en faveur de la huitième reconstitution des ressources est plus qu'un engagement financier : c'est une déclaration de ce que nous sommes.

Il ne s'agit pas seulement de lutter contre trois maladies. Il s'agit de défendre l'équité, de protéger les droits de la personne et de construire un monde plus juste et plus sain. Il s'agit de veiller à ce que les communautés du monde entier, et pas seulement au Canada, aient accès aux soins, aux outils et à l'espoir dont elles ont besoin pour prospérer.

Nous avons vu ce qu'il est possible de faire lorsque nous dirigeons avec courage et conviction. Le moment est venu de le faire à nouveau.

Aidez-nous à dire au Canada qu'il faut agir en faveur du Fonds mondial dès aujourd'hui.

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