nutrition

La malnutrition demeure, à travers le monde, l’une des principales causes de mortalité juvénile. Chez les enfants de moins de deux ans, les conséquences de la malnutrition sont particulièrement sévères, souvent irréversibles et continuent à avoir des répercussions pendant de longues années. Il est crucial d’offrir aux enfants une bonne alimentation, et ce dès le départ. Les 1 000 premières journées de vie d’un enfant (de la grossesse de la mère, jusqu’au second anniversaire de l’enfant) sont ceux qui déterminent son développement et son avenir.
Les interventions en nutrition figurent parmi les investissements les plus puissants, particulièrement pour les femmes, les adolescents et les enfants. Un accès limité aux soins de santé et à l’alimentation (incluant durant les premières années de vie, de l’adolescence et de la grossesse) peut avoir des conséquences à vie. Il peut entraîner une perpétuité de l’engrenage de la pauvreté intergénérationnelle et freiner la réalisation complète du potentiel des femmes et des filles.
Une nutrition de qualité peut renforcer les autres domaines du développement. Les enfants bien nourris ont de meilleurs systèmes immunitaires et par conséquent, sont moins susceptibles d’être malades. L’alimentation peut aussi améliorer l’efficacité des interventions en santé, comme les vaccins. De plus, une nutrition adéquate améliore considérablement la capacité de fréquenter l’école et d’apprendre d’un enfant. Les enfants ayant reçu une nutrition adéquate gagnent, à l’âge adulte, un salaire supérieur de 20 % à celui des personnes n’ayant pas reçu une nutrition adéquate au cours de leur enfance.[1]

Informations clés sur la nutrition

  • Le Canada est l’un des plus grands donateurs au monde pour les programmes de nutrition de base et un champion de l’innovation en matière de nutrition. Avec le soutien de l’aide canadienne, Nutrition international a joué un rôle clé dans le renforcement de deux programmes parmi les plus efficaces en matière de nutrition mondiale : la supplémentation en vitamine A et l’iodation du sel.[2]
  • La carence en fer affecte plus de 2 milliards de personnes dans le monde. Le Lucky Iron Fish est une invention canadienne visant à atténuer les problèmes nutritionnels causés par une carence en fer et aide les gens à facilement consommer davantage de fer.[3]
  • Les coûts économiques de la sous-alimentation, en termes de perte de productivité nationale et de croissance économique, sont notables – variant entre 2 % et 3 % du PIB dans certains pays et jusqu’à 11 % du PIB en Afrique et en Asie, chaque année.[4]
  • Investir dans la nutrition procure des avantages permanents, avec un retour sur investissement d’au moins 16 $ US pour chaque 1 $ US dépensé.[5] Les enfants bien nourris gagnent, à l’âge adulte, un salaire supérieur de 20 % à celui des enfants sousalimentés.[6]
  • La malnutrition touche une personne sur trois dans le monde, y compris les 149 millions d’enfants qui ont souffert d’un retard de croissance en 2019.[7]
  • 45 % de tous les décès infantiles sont liés à la malnutrition. Une mauvaise nutrition compromet le système immunitaire (augmentant la vulnérabilité aux maladies mortelles) ainsi que le développement du corps et de l’esprit.[8]
  • La malnutrition touche tous les pays. Aucun pays n’est en voie d’atteindre les neuf cibles en matière de nutrition mondiale évaluées en 2018.[9]

apprenez-en davantage sur les progrès accomplis en matière de nutrition et les étapes clés déjà franchies

  • 2019 : Le Canada annonce la somme annuelle de 1,4 milliard $ (débutant en 2023) pour la santé et les droits des femmes, des adolescents et des enfants.
  • 2019 : Le Canada annonce un financement supplémentaire de 150 millions $ au Mécanisme de financement mondial (GFF).
  • 2018 : En novembre 2018, le Canada annonce 50 millions $ pour le Mécanisme de financement mondial pour les femmes, les enfants et les adolescents.
  • 2014 : 150 millions $ pour l’initiative pour les micronutriments.
  • 2014 : Le Canada fait une contribution de 3,5 milliards $ pour la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants lors du Sommet Sauver chaque femme, chaque enfant.
  • 2013 : Le ministre Fantino participe au Sommet de la nutrition pour la croissance où il annonce un engagement financier de 58 millions $ pour des interventions relevant de la nutrition.
  • 2010 : Le Canada prend les devants en matière de financement en versant 1,1 milliard $ à la santé infantile et maternelle dans le cadre de l’initiative Muskoka, adoptée lors du Sommet du G8 en 2010.

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