Selon les International Labour Organization (ILO,) the share of informal employment in total employment is actually higher than 85% in Africa and Southern Asia, the regions which account for most of extreme poverty.
Alors que la pandémie de COVID-19 a eu un impact sur l'économie mondiale, les débouchés économiques dans les pays à revenu faible et intermédiaire sont devenus encore plus difficiles :
Pour en savoir plus sur l'impact de la pandémie sur l'économie informelle, regardez cette courte vidéo.
Diverses interventions ont réussi à atteindre les familles de l'économie informelle en offrant de l’assistance en vue de démarrer ou de développer des micro-entreprises pour se sortir de la pauvreté extrême. Ces interventions sont plus efficaces lorsqu'elles sont regroupées pour se renforcer mutuellement, créant ainsi le fondement de l'approche dite d’inclusion économique. Parmi les programmes d'inclusion économique les plus connus figurent la microfinance avec accompagnement des clients et l’approche « graduation ». D'autres initiatives prometteuses sont à l'étude afin de déterminer leur efficacité. On estime que les interventions d'inclusion économique touchent actuellement plus de 90 millions de personnes, dont la moitié vit dans l'extrême pauvreté.
La microfinance consiste en la fourniture de services financiers aux ménages ayant des actifs/revenus limités ou inexistants et consiste généralement en de petits prêts ou de petits comptes d'épargne (ou les deux). La microfinance, lancée dans les années 1980 par BRAC et la Grameen Bank (dont le fondateur Muhammad Yunus a reçu le prix Nobel de la paix en 2006), a été adoptée et adaptée au niveau international. Elle produit les meilleurs résultats lorsqu'elle est associée à d'autres interventions non financières telles que le coaching et la formation.
La formule « graduation » programs (« graduation into sustainable livelihoods ») offre une approche graduée plus élaborée : en plus du financement sous forme de prêts ou de subventions, ils fournissent un soutien temporaire à la consommation - souvent dans le cadre d'un programme d'aide sociale - ainsi qu'un coaching sur la gestion des affaires. La formule graduation a été rigoureusement testée sur trois continents et a donné des résultats positifs soutenus au fil du temps. Le The Centre de recherches pour le développement international, une organisation partenaire d'Affaires mondiales Canada, reconnaît que la formule « graduation » «« s'avère être un moyen rentable pour les gouvernements d'atteindre les personnes qui n'ont pas encore bénéficié des efforts de réduction de la pauvreté ».. »
En plus des programmes de microfinance et de la formule « graduation », les programmes d'inclusion économique comprennent des programs include initiatives telles que les programmes de travail contre nourriture, qui n'incluent pas nécessairement de transfert de fonds.
Le Canada soutient depuis longtemps le mouvement de la microfinance. À la fin des années 1990 et dans les années 2000, le Canada a siégé au Conseil exécutif de la Campagne du Sommet du microcrédit dont le but était de fournir à 100 millions de familles vivant dans la pauvreté extrême du crédit pour le travail autonome et d'autres services financiers et commerciaux. Après avoir atteint cet objectif, un objectif plus ambitieux d'atteindre 175 millions de familles a été fixé, ainsi qu'un objectif de voir 100 millions de familles franchir le seuil de pauvreté extrême et passer à une pauvreté modérée. Le Canada a également cofinancé et accueilli le Halifax Global Microcredit Summit avec des monarques, des chefs d'État et de gouvernement et des ministres représentant plus de 100 pays en 2006.
Au cours de la dernière décennie, cependant, le rôle du Canada dans le mouvement de la microfinance a diminué et le financementg gouvernemental a diminué de moitié depuis 2014. Les sommes fournies par le gouvernement canadien pour soutenir les opportunités économiques pour les micros, petites et moyennes entreprises représentent moins de 1 % de notre budget d’aide étrangère. Pourtant, avec l'adoption d'une politique d'aide internationale féministe (PAIE) qui indique un soutien aux opportunités économiques, le Canada est de nouveau prêt à étendre son leadership en microfinance et en matière d’appui aux opportunités économiques. En 2021, le Canada a annoncé qu'il se joignait à un partenariat stratégique avec BRAC, la principale organisation à mettre en œuvre la formule « graduation ».
dépenses globales du Canada Politique d’aide internationale féministe du Canada reconnaît que « pour que les femmes puissent contribuer également à la croissance économique, elles doivent aussi avoir un accès et un contrôle accrus à des biens comme des terres, des logements et des immobilisations, et doivent avoir des droits en matière d’emploi et des protections sociales contre les situations d’emploi précaire. En raison d’un accès limité à des services financiers — comme les banques, le crédit et les assurances, il est difficile pour les ménages pauvres de se remettre d’événements comme une mauvaise récolte ou une crise sanitaire. L’accès limité à des services financiers essentiels entraîne également une perte d’occasions économiques, plus particulièrement pour les petites et moyennes entreprises appartenant à des femmes ».
La politique s'engage en outre à soutenir l'autonomisation des femmes et des filles en tant qu'acteurs économiques clés, ainsi qu'à explorer des moyens innovants pour garantir que la croissance atteint les personnes vivant dans l'extrême pauvreté..
Reconnaissant l'importance de cette question, Affaires mondiales Canada a récemment inclus le « Nombre d’entrepreneurs, de fermiers, et de petits exploitants agricoles (homme/femme) dotés de services financiers et/ou de développement d’entreprises grâce aux projets financés par AMC » comme l'un des 12 indicateurs de rendement de son programme de développement international.
La lettre de mandat de 2019 de la ministre du Développement international stipule qu'elle doit donner la priorité à « la réduction de la pauvreté, notamment en créant de nouvelles opportunités pour les femmes, sur le terrain, dans les pays en développement ».
En janvier 2021, Résultats Canada a lancé une campagne sur l’inclusion économique demandant au Canada de démontrer un engagement soutenu à résoudre ce problème en se joignant au Partenariat pour l'inclusion économique qui fait autorité dans le domaine des pratiques exemplaires pour les programmes d'inclusion économique, en particulier ceux qui s’inspirent de la formule « graduation ». Jusqu'à présent, diverses lettres de volontaires ont été publiées dans des journaux en Colombie-Britannique, en Alberta et en Ontario et de nombreuses lettres ont également été envoyées à la ministre du Développement international lui demandant de se joindre au Partenariat.
Situé à Washington, DC, le Partenariat pour l'inclusion économique (PEI) a été créé en 2018 en tant que centre d'excellence pour diffuser les pratiques exemplaires empiriquement fondées en matière d’initiatives économiques pour les personnes vivant dans la pauvreté extrême. Il est hébergé par la Banque mondiale et soutenu par les Nations Unies, des organisations non gouvernementales et le gouvernement allemand. Le Partenariat recherche activement d'autres pays membres. Il a publié en février 2021 le State of Economic Inclusion 2021 qui fait autorité sur l'état de l'inclusion économique.