La rédaction d’une lettre ouverte aux journaux permet de faire entendre son opinion rapidement. Elle ne nécessite pas beaucoup de recherche et peut être brève et concise – il suffit de 150 à 200 mots! Quand le temps presse, on choisit de rédiger une lettre ouverte aux journaux.
conseil d'expert
Une fois la lettre soumise, on peut chercher notre nom sur internet ou faire un suivi avec le journal pour s’informer si elle a été publiée ou quand elle le sera.
conseil pratique
Votre lettre n’a pas besoin d’être parfaite et il n’est pas nécessaire d’être un.e expert.e pour donner votre opinion. Il suffit d’avoir un enjeu qui vous tient à cœur.
Use your voice on social media to tell Canada why they need to pass a #BudgetForLeadership.
conseil d'expert
Les tweets accompagnés d’images sont 160 % plus retweetés que ceux avec texte seulement.
conseil pratique
Lorsque vous publiez sur les médias sociaux, soyez authentique, exprimez-vous avec votre cœur. Même en ligne, les gens veulent échanger avec d’autres êtres humains, alors soyez vous-même et votre message passera mieux!
« Mon gouvernement ne réduira pas l’aide étrangère. » — Mark Carney, Premier ministre du Canada
En avril, en pleine campagne électorale fédérale, le premier ministre Carney nous a promis que le Canada continuerait d'être un chef de file mondial et que son gouvernement «ne réduira pas l’aide étrangère. » Dans le budget fédéral du 4 novembre, il a rompu cette promesse et prévoit de réduire l'aide internationale canadienne de 2,7 milliards de dollars au cours des quatre prochaines années..
Ce n'est pas le leadership mondial qui nous avait été promis. Ce n'est pas ce dont notre monde a besoin de la part du Canada. Notre monde a besoin d'un Canada qui accorde la priorité à la santé, à la nutrition, à l'éducation et au développement à l'échelle mondiale, afin de bâtir un monde meilleur et stable dans lequel le Canada peut prospérer et s'épanouir.
La demande : Nous exhortons le Canada à se remettre sur la bonne voie, en commençant par renouveler son investissement dans le Fonds mondial afin de contribuer à #GagnerLeCombat contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
les conséquences dévastatrices des réductions budgétaires mondiales
En Afrique, 5,7 millions de personnes supplémentaires tomberont dans l’extrême pauvreté cette année, et ce nombre grimpera à 19 millions d’ici 2030.
Des pays comme le Libéria, Haïti, le Malawi et le Soudan du Sud — où l’aide américaine représentait autrefois jusqu’à 40 % des budgets de santé et d’éducation — voient aujourd’hui leurs services essentiels s’effondrer.
L'assistance internationale en matière de nutrition devrait diminuer de 44 % en 2025 par rapport à 2022, exposant 2,3 millions d’enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère au risque de ne plus bénéficier de traitement et entraînant 163 500 décès supplémentaires d’enfants chaque année.
Les réductions budgétaires américaines pourraient entraîner jusqu’à 3 millions de décès évitables par an et priver 95 millions de personnes de l’accès aux soins de santé, notamment aux vaccins, aux soins maternels et aux traitements contre le paludisme, la TB et le VIH.
Non seulement réduire l'aide internationale est une mauvaise chose, mais ce n'est pas non plus une décision judicieuse.
L'aide internationale permet non seulement de sauver des millions de vies, mais aussi d'ouvrir un monde de possibilités et de croissance. Les investissements mondiaux du Canada permettent de nouer des alliances et de conclure des partenariats commerciaux partout dans le monde en renforçant les communautés, en favorisant la croissance économique et en sauvant des vies. Des systèmes de santé solides à l'étranger contribuent à empêcher la prochaine pandémie d'atteindre nos frontières, tandis que l'accès à une alimentation nutritive à l'étranger crée des économies plus fortes et plus stables qui, à leur tour, deviennent les partenaires commerciaux de demain.
En finançant efficacement la solidarité internationale, le Canada protège des vies, renforce les communautés et veille à ce que nos investissements à l’étranger aient des retombées durables chez nous.
Le Canada est fier de son héritage impartial qui lui a permis d'avoir un impact dans le monde entier, en particulier sur la vie des femmes et des enfants. À travers les gouvernements, les Canadien.ne.s ont soutenu la santé, l'éducation, la vaccination et la nutrition. Ce ne sont pas des choix partisans, ce sont des valeurs canadiennes. Même si le Canada ne peut à lui seul combler le vide laissé par les autres pays donateurs, il peut contribuer à prévenir tout recul en doublant ses investissements dans la santé et la nutrition mondiales. En tant que président actuel du G7, cela enverrait un message fort indiquant que le Canada continue de respecter ses engagements et est prêt à montrer l'exemple.
Alors que bon nombre de nos amis au Parlement savent comment l'aide internationale contribue à bâtir un monde meilleur et un Canada meilleur, nous devons leur rappeler que nous, les gens qu'ils représentent, le savons aussi.
la voie à suivre
Le budget 2025 est peut-être derrière nous, mais notre combat est loin d'être terminé. Malgré des coupes décevantes, le Canada a encore la possibilité de faire preuve de leadership mondial en investissant dans le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
La présidence canadienne du G7 cette année est l'occasion de réunir à nouveau les dirigeants mondiaux afin de redynamiser la lutte qu'ils ont engagée au tournant du millénaire. Le monde a fait trop de progrès pour laisser échapper cette avancée. Alors que le Fonds mondial tient sa huitième reconstitution des ressources, le choix qui s'offre à nous est clair : battre en retraite face à des défis croissants, ou miser davantage sur une solution éprouvée qui sauve des vies, renforce les systèmes de santé et revitalise les communautés.
Depuis sa création en 2002, le Fonds mondial a sauvé plus de 70 millions de vies n réduisant de 63 % le taux de mortalité combiné du sida, de la tuberculose et du paludisme. Le Canada est présent depuis le début et soutient sans relâche les efforts mondiaux visant à vaincre ces trois maladies.
En investissant dans le Fonds mondial cette année, le Canada contribuera à sauver 23 millions de vies supplémentaires, à obtenir un rendement sur investissement de 1:19 et à prévenir 400 millions d'infections ou de cas. Soutenir le Fonds mondial nous aidera à bâtir un monde meilleur où le Canada et les populations du monde entier pourront s'épanouir et prospérer.
soutien du Canada au Fonds mondial
Le Canada soutient le Fonds mondial depuis la création du partenariat en 2002 et est le septième plus grand donateur public.
Lors de la dernière reconstitution des ressources en 2022, le Canada a réalisé un investissement historique de 1,21 milliard de dollars canadiens en faveur du Fonds mondial, représentant la plus importante contribution qu’il ait jamais versée à une initiative de santé mondiale.
L’investissement du Canada dans la septième reconstitution des ressources a contribué à un montant record de 15,7 milliards de dollars américains pour soutenir des programmes dans plus de 120 pays. Ce financement a permis de mettre 25 millions de personnes sous thérapie antirétrovirale pour le VIH, de traiter 7,1 millions de personnes pour la TB et de distribuer 227 millions de moustiquaires pour prévenir le paludisme rien qu’en 2023 !
Le Canada siège au conseil d’administration du Fonds mondial, représentant également l’Australie et la Suisse.
Si le Fonds mondial et d'autres initiatives internationales ont contribué à sauver des vies, la lutte est loin d'être terminéeLe rôle du Canada dans le monde est à la croisée des chemins, et nous ne pouvons pas tenir pour acquis notre soutien au Fonds mondial. Nous devons nous assurer que les parlementaires et le premier ministre sachent que, malgré un budget décevant, des agent.e.s de changement passionné.e.s comme nous sont toujours là, travaillant sans relâche pour bâtir un monde plus sain et plus équitable pour tous.
La demande : Nous exhortons le Canada à se remettre sur la bonne voie, en commençant par renouveler son investissement dans le Fonds mondial afin de contribuer à #GagnerLeCombat contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
dernières nouvelles de nos campagne
#BudgetLeadership
Nous sommes profondément déçus par le budget fédéral 2025, qui prévoit une réduction de 2,7 milliards de dollars sur plusieurs années de l'enveloppe de l'aide internationale, principale source de financement de l'aide étrangère du Canada. Et ce, malgré l'engagement clair pris par le premier ministre Carney pendant sa campagne électorale, selon lequel «mon gouvernement ne réduira pas l'aide étrangère». Le budget présenté aujourd'hui non seulement rompt cette promesse, mais risque également de réduire à néant des décennies de leadership canadien dans les domaines de la santé, de la nutrition, de l'éducation et du développement à l'échelle mondiale, qui sont essentiels à la stabilité et à la prospérité du monde et du Canada. Nous devons faire savoir aux parlementaires qui nous représentent à Ottawa que ce n'est pas le leadership qui nous avait été promis et que le Canada doit revenir sur ces coupes budgétaires, en commençant par renouveler son engagement envers le Fonds mondial. Lisez notre communiqué de presse.
#NourrirNotreAvenir
Nous organisons l'événement A Hunger for Change: A Canadian Call to End Malnutrition le 15 novembre, de 11 h 30 à 14 h (heure normale du Pacifique), à Surrey, en Colombie-Britannique. Cet événement passionnant examinera le rôle du Canada – et de personnes comme vous – dans la lutte contre la crise de malnutrition qui menace actuellement la vie de millions d'enfants à travers le monde. Nous réunissons des expert.e.s, des bénévoles et le public afin d'explorer les mesures urgentes à prendre pour mettre fin à cette crise. Apprenez, créez des liens et passez à l'action pour aider à garantir que chaque enfant ait l'alimentation dont il a besoin pour survivre et s'épanouir, quel que soit son lieu de naissance. En savoir plus et s'inscrire dès aujourd'hui !
Dmytro Korobenko travaille depuis maintenant trois ans comme chauffeur tout en coordonnant les équipes de la clinique mobile de l’ Alliance for Public Health, soutenue par le Fonds mondial.
« Nous choisissons les villages qui n’ont ni hôpital, ni médecin », explique Dmytro.
Dmytro travaille avec est la docteure Yulia Tatianchenko, qui assure des soins médicaux vitaux au sein de l’équipe de la clinique mobile.
« Plus on avance, plus on rencontre de gens ayant besoin de nos services. Si nous n’allons pas là-bas, que se passera-t-il ? », affirme-t-elle.
Même avant la guerre, l’Ukraine payait déjà un lourd tribut au VIH et à la tuberculose. Comme dans toutes les guerres, la violence, la destruction et les déplacements de population favorisent la propagation des maladies et déciment les systèmes de santé locaux.
Malgré les défis monumentaux, ces équipes mobiles continuent à fournir des soins de santé aux personnes qui en ont le plus besoin, et elles restent la seule ligne de défense de l’Ukraine contre la propagation des maladies mortelles.
Pourquoi soutenir le Fonds mondial ? Parce qu'il fonctionne. Parce qu'ensemble, nous avons accompli des progrès imparables dans la lutte contre les maladies infectieuses les plus mortelles. Parce que nous renforçons les systèmes de santé et sauvons des vies à grande échelle. Parce que votre lieu de résidence ne devrait pas déterminer si vous vivez ou non. 70 millions de vies sauvées. Des millions d'autres à sauver. Ensemble, nous devons tout mettre en œuvre pour mettre fin au sida, à la tuberculose et au paludisme.