Le sujet de l’aide canadienne a fait son entrée dans les conversations électorales et RÉSULTATS Canada souhaite vous faire part de quelques informations essentielles à savoir sur la portée des investissements en matière de développement. Ces informations vous seront utiles lors de vos débats locaux, lors d’interviews et lorsque vous cognerez à la porte de vos électeurs.
Qu’est-ce que l’aide étrangère?
L’aide canadienne, ou l’aide publique au développement (APD), est un soutien financier apporté par les pays à revenu élevé, comme le Canada, qui sert au développement économique et au mieux-être de pays à faibles revenus. Parfois, cela veut dire que le Canada soutient des organisations non gouvernementales vouées à l’action humanitaire travaillant dans des pays touchés par un désastre ou la guerre, tel que la Croix Rouge. À d’autres moments, l’aide passe via des organisations multilatérales, notamment le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, Gavi, l’Alliance du vaccin, les Nations Unies et la Banque mondiale pour fournir des services essentiels, tels que la santé et l’éducation. Cette dépense multilatérale est l’un des moyens les plus rentables de dépenser l’aide étrangère.
L’aide canadienne permet d’atteindre les populations les plus touchées par la pauvreté
Lorsque le Canada fournit de l’aide, celle-ci doit respecter trois critères : elle doit contribuer à la diminution de la pauvreté; elle doit tenir compte du point de vue de ceux qui vivent dans la pauvreté; elle doit être conforme aux normes internationales en matière de droits de la personne.
Global Affairs Canada does send money to some wealthy countries but it is not part of the aid budget and goes to funding things such as:
The Global Equality Programme received $200,000 in 2018 to help threatened LGBTQ communities in Russia under threat.
Italy – received $2 million as part of earthquake relief in 2017.
L’aide canadienne est efficace
Le Canada donne son appui à des projets qui aide efficacement ceux qui en ont le plus besoin. Au cours des dernières années, le nombre de personnes vivant en situation d’extrême pauvreté a significativement baissé. La mortalité infantile due à des maladies évitables est à la baisse et plus de femmes survivent à l’accouchement. À l’échelle mondiale, les niveaux de santé s’améliorent, tout comme les niveaux d’éducation. Les Canadiens peuvent être fiers de savoir qu’ils ont contribué à ces succès mondiaux.
En 2017, 90 % de l’aide offerte par Affaires mondiales Canada ciblait l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes et des filles. D’ici 2021, cette aide passera à 95 %.[1] Il s’agit là d’un point extrêmement important, car comme le savent bien les experts, nous ne pouvons mettre fin à l’extrême pauvreté sans d’abord atteindre l’égalité des sexes.
L’aide canadienne soutient ceux qui souffrent le plus des changements climatiques, qu’il s’agisse d’un contexte humanitaire, d’infrastructures, d’enjeux liés à la santé et/ou au mieux-être.
Dans le monde, le Canada a une influence considérable en matière de multilatéralisme. Il a été chef de file dans la création de nombreuses initiatives internationales couronnées de succès, notamment le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (qui depuis 2002 a aidé à sauver 27 millions de vies) et Gavi, l’Alliance du vaccin (qui a fourni une vaccination permettant de sauver la vie de 760 millions d’enfants issus de pays à revenu faible). Investir dans des initiatives multilatérales renforce l’impact des contributions canadiennes.
L’aide canadienne est transparente et doit respecter des normes élevées en matière de reddition de comptes
Lorsque le Canada investit de l’argent à l’étranger, Affaires mondiales Canada doit suivre un processus strict d’évaluation des risques qui réduit la possibilité de fraude ou de mésusage de fonds gouvernementaux.
Dans les faits, Affaires mondiales Canada est reconnu dans le monde pour sa capacité à limiter les risques de corruption ou de fraudes dans ses programmes et ce même dans les situations complexes telles que les urgences humanitaires. De plus, un suivi rigoureux contribue à garantir l’atteinte des objectifs fixés par les projets et les programmes de développement.
Le Comité d’aide au développement de l’OCDE suit et surveille l’aide canadienne et celle-ci figure toujours dans la catégorie « bonne » de l’indice de transparence de l’aide.
Que pourrait générer une hausse de l’aide?
Selon une estimation prudente formulée par des chercheurs éminents, chaque hausse de 1 % de l’aide canadienne pourrait permettre de sauver 7 500 vies, si consacrée à des interventions en matière de santé.
Et pour chaque hausse de 1 % de l’aide où les sommes sont réparties entre la santé, l’éducation et l’aide humanitaire, 2 500 vies par année seraient sauvées (10 000 vies en 4 ans), 1 million de plus de filles fréquenteraient l’école, 16 000 personnes déplacées pourraient avoir accès à de la nourriture et à un abri.[2][2]
La majorité des Canadiens appuie l’aide canadienne
Une étude récente menée par Nik Nanos et le Partenariat canadien pour la santé des femmes et des enfants[3] a démontré que :[3] revealed that:
81 % des répondants sont fortement en accord ou en accord avec le fait que le Canada doit faire sa juste part, à l’instar des autres pays du monde, pour venir en aide aux pays en voie de développement.
76 % des répondants sont fortement en accord ou en accord avec le fait que les Canadiens ont le devoir d’appuyer les occasions en matière de santé, d’éducation et sur le plan économique pour les populations les plus pauvres et les plus marginalisées.
Le Canada accuse un retard
Bien que le Canada détienne l’économie la plus forte du G7, soit le groupe composé des sept économies les plus avancées au monde, il se situe presque au bas de l’échelle en matière de prestation d’aide.
En 2017 et en pourcentage du revenu national brut (RNB), le Canada s’est classé au 16e rang sur 20 pays donateurs en matière d’aide publique au développement.
Parmi les principaux donateurs, on compte la Suède, le Luxembourg, la Norvège et le Royaume-Uni. Pour leur part, le Japon, l’Italie et les États-Unis se trouvent au bas de la liste.
Il est important pour nous que les candidates et les candidats connaissent les faits. L’aide canadienne fonctionne et constamment, nous voyons la vie de gens vivant en situation de pauvreté s’améliorer. Continuons d’investir dans la santé et le mieux-être de l’ensemble des populations.
[3] Canadian Partnership for Women and Children’s Health. 2019. Canada Cares: Canadians increasingly support development aid and global health funding but question progress on fighting global poverty.