écrivez une lettre d'opinion

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pourquoi rédiger une lettre d'opinion

La lettre d’opinion vous permet de partager vos connaissances, votre opinion et votre passion, et ce indépendamment du point de vue du journal. Écrivez jusqu’à 750 mots pour faire entendre votre voix. Explorez en détail les enjeux de notre campagne, présentez des observations et des idées et contestez le statu quo.

conseil d'expert

Les lecteurs souhaitent lire sur les questions qui dominent dans les nouvelles et c’est ce que les rédacteurs en chef veulent publier. Le synchronisme est essentiel!

conseil pratique

Malheureusement, vous ne pourrez éliminer l’extrême pauvreté en 750 mots. Alors, concentrez-vous à souligner un seul point de manière claire et convaincante.

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pourquoi utiliser les médias sociaux

Les médias sociaux sont un moyen rapide et facile de s'exprimer et de dire aux décideuse et décideurs politiques canadien.ne.s ce qui vous tient le plus à cœur.

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Les tweets accompagnés d’images sont 160 % plus retweetés que ceux avec texte seulement.

conseil pratique

Lorsque vous publiez sur les médias sociaux, soyez authentique, exprimez-vous avec votre cœur. Même en ligne, les gens veulent échanger avec d’autres êtres humains, alors soyez vous-même et votre message passera mieux!

Résumé de l'appel à l'action 

Nous demandons au Canada d’adopter une approche holistique pour le bien-être de ces enfants et d’annoncer un investissement renouvelé dans une éducation de qualité pour ces enfants lors du Forum mondial sur les réfugié.e.s en décembre. 

lettre d’opinion \
: une page portant sur un thème et qui se trouve habituellement du côté opposé à la page éditoriale

Une catastrophe peut survenir à tout moment, comme le récent tremblement de terre au Maroc qui a tué des milliers de personnes, renversé des bâtiments, créé des décombres sans fin et privé des milliers de personnes de leur logement et des services de base nécessaires à leur survie. Malheureusement, de tels événements deviennent la nouvelle norme alors que le monde est aux prises avec l’augmentation du coût de la vie, l’effondrement de la démocratie et les effets du changement climatique. Pensez à la pandémie de COVID-19 qui a été désignée en tant qu’urgence sanitaire mondiale, ou à l’invasion illégale de l’Ukraine. Il ne s’agit là que d’exemples de situations d’urgence récentes. Le conflit prolongé au Yémen dure depuis 2011 et reste un endroit dangereux pour vivre, en particulier pour les enfants. En effet, plus de 73 % des personnes extrêmement pauvres dans le monde vivent actuellement dans des contextes fragiles et des situations d’urgence, du.e.s à des circonstances indépendantes de leur volonté, telles que les conflits, les catastrophes naturelles, la sécheresse ou la famine, par exemple. Ils se heurtent à des obstacles qui les empêchent d’accéder à des services de base tels qu’une éducation de qualité, une alimentation correcte, des vaccinations, un soutien psychosocial et l’inclusion économique.

Entre septembre et novembre, rédigez une lettre d’opinion qui souligne l’importance pour le Canada de rétablir l’investissement dans l’accès à une éducation de qualité pour les enfants vivant dans des situations d’urgence lors du Forum mondial sur les réfugié.e.s. L’éducation par le biais de l’apprentissage précoce est un élément clé du développement de la petite enfance et peut offrir un lieu sûr pour fournir des repas nutritifs, informer les enfants sur leurs droits en matière de santé, tout en fournissant des vaccins essentiels, et créer une occasion pour les enfants de se sentir uni.e.s, protégé.e.s et entendu.e.s en temps de crise. Le Canada était un champion mondial de l’éducation de qualité dans les situations d’urgence grâce à l’engagement historique de la Déclaration de Charlevoix lors du sommet du G7 de 2018, organisé au Canada.

La demande :

  • Nous demandons au Canada de renouveler et de maintenir l’investissement dans l’éducation de qualité en investissant 500 millions de dollars sur 5 ans lors du Forum mondial sur les réfugié.e.s en décembre pour rétablir l’accès à une éducation de qualité pour les apprenant.e.s les plus marginalisé.e.s, ainsi que de respecter l’engagement du Canada d’investir de nouvelles ressources pour soutenir l’accès à l’éducation des filles, des réfugié.e.s, des enfants déplacé.e.s à l’intérieur du pays et des personnes vivant avec des handicaps dans les situations d’urgence. 
  • Nous demandons au Canada de veiller à ce que tous les programmes destinés aux enfants dans les situations d’urgence reposent sur une approche holistique et globale de l’enfant, incluant un financement stable, flexible et à long terme, axé sur les communautés affectées.

Suivez les étapes suivantes pour rédiger une lettre d’opinion et pour la publier dans un journal.

suivez ces étapes pour rédiger une lettre d’opinion

Les bénévoles accordent généralement 3 à 4 heures pour la recherche et la planification, 3 heures pour la rédaction de leur lettre d’opinion et 15 minutes pour la soumettre à un journal. 

  1. Lisez notre appel à l'actionactuel et prenez note de notre « demande ».
  2. Effectuez une recherche sur l’enjeu en question en lisant les nouvelles ou en consultant des sources fiables (comme l’Organisation mondiale de la santé).
  3. Choisissez un journal auquel vous souhaitez soumettre votre texte et prenez connaissance de leurs lignes directrices. Le nombre de mots et le format peuvent varier selon le journal. Pour vous donner des idées, référez-vous à notre liste decontacts médias .
  4. Dressez la structure de votre texte en employant lemodèle « ÉPIC » pour vous aider à écrire un texte persuasif. N’oubliez pas de mentionner le problème dès le départ et d’inclure une solution au problème soulevé, qui correspond généralement à la « demande » se trouvant dans notre appel à l'action.
  5. Rédigez votre lettre d’opinion. 
    • Employez un langage simple et la voix active. L’idée que vous souhaitez communiquer n’a pas besoin d’être simple, mais votre texte, lui, doit être clair et facile à comprendre.
    • Citez vos sources. L’équipe de rédaction du journal auquel vous soumettez votre texte vérifiera les faits mentionnés dans votre lettre d’opinion, alors assurez-vous d’inclure les hyperliens vers des sources originales et fiables pour chaque statistique ou fait cité. Vous pouvez recueillir de l’information en effectuant vos propres recherches et/ou en consultant notre appel à l'action .
    • Révisez votre texte pour vous assurer qu’il emploie un langage respectueux et inclusif – jetez un œil aux meilleures pratiques en matière d’anti-oppression. 
    • Rédigez un titre accrocheur qui attirera l’attention de vos lecteurs et lectrices.
  6. Suivez les lignes directrices du journal que vous avez sélectionné. On vous demandera probablement d’inclure une phrase sur vous qui démontre que vous êtes une source crédible, une photo, votre nom, votre adresse et votre numéro de téléphone. Par exemple : « NOM est une étudiante en développement international de l’Université de Colombie-Britannique et une bénévole auprès de Résultats Canada. »
  7. Appuyez sur « Envoyer » - félicitations! Informez la ou le responsable de votre groupe de bénévoles que vous avez soumis une lettre d’opinion. Si vous ne faites pas partie d’un groupe, vous pouvez ensonger à le faire.
  8. Recyclez votre contenu. Envoyez votre texte à votre député pour lui faire part de votre position.

Découvrez nos astuces (en anglais seulement)

votre lettre a-t-elle été publiée?

  • Si votre lettre d’opinion a été sélectionnée, remplissez le formulaire « J’ai été publié.e dans les médias ». Partagez votre lettre d’opinion dans vos réseaux sociaux avec le mot-clic #Canada4Results, en plus de mentionner@ResultsCda et votre député.e
  • Votre lettre d’opinion n’a pas été publiée? Persévérez! Une semaine après avoir soumis votre lettre d’opinion, faites un suivi par téléphone ou par courriel. Expliquez pourquoi votre lettre d’opinion devrait être publiée et/ou demandez une rétroaction. Retravaillez votre lettre d’opinion et envoyez-la à un autre journal. Vous pouvez aussi nous la soumettre et nous pourrions la publier en octobre – nous publions certains textes rédigés par des bénévoles comme vous.  

Consultez nos ressources pour vous aider à rédiger une lettre d’opinion, en plus des dates clés, des mots clics, des mentions et des mots clés que vous pouvez retrouver dans notre appel à l'action.

voir un exemple d'une lettre d'opinion

La lutte contre les maladies d’importances mondiales peut aider à transformer la vie des femmes

Le premier ministre a récemment annoncé une augmentation de 16 pour cent en faveur du Fonds mondial. Il s’agit d’une bonne nouvelle pour le Canada et pour le monde. Le Canada s’est engagé à verser 930,4 millions $ au cours des trois prochaines années. Cet argent aidera à sauver 16 millions de vies, à couper de moitié les taux de mortalité dus à l’infection par le VIH, à la TB et au paludisme en plus de bâtir des systèmes de santé plus solides d’ici 2023.

La menace commune que sont les maladies mortelles a la capacité de rassembler les nations, dans ce monde de plus en plus divisé. Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme est un symbole de coopération internationale. Le Fonds a été fondé en 2002 afin de combiner les ressources des gouvernements, des groupes de la société civile et des organismes techniques. Il s’est donné comme mission de financer et de mettre en œuvre de nouveaux moyens pour lutter contre les trois maladies épidémiques les plus importantes et persistantes.

Aujourd’hui, le partenariat opère dans plus d’une centaine de pays et agit sur de nombreux fronts; de la détection au traitement de la tuberculose, à la prévention de la transmission mère-enfant du VIH jusqu’à la distribution de moustiquaires.

Depuis la création du Fonds mondial, 27 millions de vies ont été sauvées. Toutefois, le combat est loin d’être gagné. Ensemble, le sida, la TB et le paludisme continuent de tuer près de trois millions de personnes chaque année. Des souches résistantes de TB ont proliféré et une pharmacorésistance aux médicaments antirétroviraux et aux traitements contre le paludisme a fait son apparition. Le paludisme refait surface et les taux de VIH sont à la hausse chez les adolescents. En fait, un millier de jeunes femmes et filles contractent le VIH chaque jour.

Le financement de ces programmes clés plafonne malgré un besoin croissant. Le monde n’est pas en voie d’atteindre l’objectif qu’il s’est fixé dans le cadre des Objectifs de développement durable, soit celui de mettre fin à ces épidémies d’ici 2030.

Pour intensifier la lutte au cours des trois prochaines années, le Fonds mondial a demandé un renouvellement du financement de l’ordre de 14 milliards $ US pour son 6e cycle de réapprovisionnement.

Le Canada a généreusement répondu à l’appel. Ce faisant, il a maintenu son engagement envers sa Politique d’aide internationale féministe. Les femmes et les filles souffrent de façon disproportionnée de ces trois grandes épidémies. Elles sont la cible de violences fondées sur le sexe, d’exploitation sexuelle et ont des taux d’infection au VIH qui sont supérieurs.

De plus, puisqu’elles sont les premières dispensaires de soins dans une maisonnée, elles portent le poids financier et émotionnel de ces maladies. Le Fonds mondial traite directement les causes sociales et culturelles qui sont derrière les souffrances des femmes, incluant l’absence de respect à l’égard de leur santé et de leurs droits sexuels. S’il obtient le niveau de financement qu’il demande, le Fonds fera plus que sauver des vies.

Aux côtés de chacune des vies sauvées, il y aura des histoires de vies transformées qui ne seront pas racontées : une jeune fille qui trouve un groupe de soutien pour l’aider à s’émanciper tandis qu’elle devient adulte; une femme qui reçoit des soins directement dans sa maison par une autre femme qui est infirmière communautaire, et plus encore.

La nécessité de sauver des vies est primordiale. Mais il existe également des motifs économiques valables d’appuyer le Fonds mondial. Les pertes dues au sida, à la TB et au paludisme sont astronomiques. Le sida donne lieu à 7,2 milliards $ de perte de revenu annuellement, le paludisme engendre 12 milliards $ en coûts directs et indirects en Afrique seulement et on projette que la TB produira 1 billion $ en coûts au cours des 15 prochaines années.

Le Fonds mondial compte parmi les moyens les plus fiables pour investir en santé mondiale. Il s’agit d’un modèle d’efficacité et de transparence. Chaque dollar investi dans le Fonds mondial rapporte 19 $ en gain en matière de santé et en bénéfices économiques. Nos pays alliés et nos partenaires commerciaux comptent parmi les pays qui ont le plus à gagner de ces investissements. Nous avons intérêt à réduire les coûts de santé et à accroître la prospérité mondiale par l’entremise d’un Fonds mondial pleinement financé.

Lors de la conférence Women Deliver, la plus importante conférence mondiale sur l’égalité des sexes, tenue à Vancouver en juin dernier, le premier ministre Justin Trudeau a reçu une ovation de la part des 7 000 délégués présents, pour son féminisme et sa promesse de financer la santé et les droits des femmes à l’échelle internationale. Un investissement important dans le Fonds mondial constitue une étape importante et audacieuse vers la réalisation de sa promesse.

À la suite de l’annonce du Canada faite lors du Sommet du G7 en France, des leaders internationaux de l’Allemagne, de l’Italie et de l’UE ont également annoncé des augmentations de financement semblables. Il ne faut pas sous-estimer la capacité du Canada, une démocratie solidaire et bienveillante, à diriger par l’exemple.

Chitra Ramaswami, Randy Rudolph & Stephen St. Denis, 4 septembre 2019, Edmonton Journal

conseil d'expert

Lorsque vous écrivez une lettre d’opinion, gardez en tête l’actualité et votre lectorat :  

  1. L’actualité : Tentez d’établir un lien explicite entre l’enjeu que vous abordez et une nouvelle qui fait la une (p. ex. « Bien que l’invasion russe et la guerre en Ukraine amènent certain.e.s à vouloir augmenter le budget militaire, cela ne doit pas nous faire perdre de vue la lutte contre la COVID-19 et ses répercussions. ») 
  2. Votre lectorat : Mettez-vous à la place de vos lecteurs et lectrices et demandez-vous : « Et alors? Pourquoi devrait-on s’en préoccuper? » Votre lettre d’opinion devrait expliquer pourquoi cet enjeu est important pour votre lectorat et pourquoi ils et elles devraient s’y attarder (p. ex. « S’il y a bien une chose que la COVID-19 nous a apprise, c’est que personne n’est en sécurité tant que tout le monde ne le sera pas. ») 

- Ekatha Ann John, ancienne journaliste et gestionnaire – santé mondiale à Résultats Canada  

Toujours incertain.e à l’idée de rédiger une lettre d’opinion?

À Résultats, nous encourageons les bénévoles à sortir de leur zone de confort et à repousser leurs limites pour avoir un impact encore plus grand. Bien que vous n’ayez pas à être un.e expert.e pour avoir une opinion, la recherche demeure essentielle avant de commencer la rédaction.

Les lettres d’opinion demandent un effort plus important que la rédaction d’une lettre ouverte aux journaux, mais elles peuvent aussi avoir un plus grand impact! Une lettre d’opinion est plus longue, ce qui vous donne plus de latitude pour défendre votre argumentaire et pour partager des statistiques si on la compare à une lettre ouverte aux journaux de 200 mots. Les lettres d’opinion attirent l’attention des décideurs et décideuses politiques, car elles demandent un plus grand effort pour être publiées.

« J’ai beaucoup aimé tout le processus derrière la rédaction d’une lettre d’opinion : que ce soit la lecture d’informations sur le Fonds mondial ou ordonner mes différentes pensées et trouver les mots justes pour les exprimer. J’ai ressenti un sentiment de satisfaction simplement pour l’avoir écrite, alors voir sa publication fut un atout de plus. J’encourage tous ceux et celles qui s’intéresse à un sujet de tenter leur chance. » 

- Chitra, bénévole Résultats

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