Résumé de l'appel à l'action
Nous demandons au Canada d’adopter une approche holistique pour le bien-être de ces enfants et d’annoncer un investissement renouvelé dans une éducation de qualité pour ces enfants lors du Forum mondial sur les réfugié.e.s en décembre.
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: une page portant sur un thème et qui se trouve habituellement du côté opposé à la page éditoriale
Une catastrophe peut survenir à tout moment, comme le récent tremblement de terre au Maroc qui a tué des milliers de personnes, renversé des bâtiments, créé des décombres sans fin et privé des milliers de personnes de leur logement et des services de base nécessaires à leur survie. Malheureusement, de tels événements deviennent la nouvelle norme alors que le monde est aux prises avec l’augmentation du coût de la vie, l’effondrement de la démocratie et les effets du changement climatique. Pensez à la pandémie de COVID-19 qui a été désignée en tant qu’urgence sanitaire mondiale, ou à l’invasion illégale de l’Ukraine. Il ne s’agit là que d’exemples de situations d’urgence récentes. Le conflit prolongé au Yémen dure depuis 2011 et reste un endroit dangereux pour vivre, en particulier pour les enfants. En effet, plus de 73 % des personnes extrêmement pauvres dans le monde vivent actuellement dans des contextes fragiles et des situations d’urgence, du.e.s à des circonstances indépendantes de leur volonté, telles que les conflits, les catastrophes naturelles, la sécheresse ou la famine, par exemple. Ils se heurtent à des obstacles qui les empêchent d’accéder à des services de base tels qu’une éducation de qualité, une alimentation correcte, des vaccinations, un soutien psychosocial et l’inclusion économique.
Entre septembre et novembre, rédigez une lettre d’opinion qui souligne l’importance pour le Canada de rétablir l’investissement dans l’accès à une éducation de qualité pour les enfants vivant dans des situations d’urgence lors du Forum mondial sur les réfugié.e.s. L’éducation par le biais de l’apprentissage précoce est un élément clé du développement de la petite enfance et peut offrir un lieu sûr pour fournir des repas nutritifs, informer les enfants sur leurs droits en matière de santé, tout en fournissant des vaccins essentiels, et créer une occasion pour les enfants de se sentir uni.e.s, protégé.e.s et entendu.e.s en temps de crise. Le Canada était un champion mondial de l’éducation de qualité dans les situations d’urgence grâce à l’engagement historique de la Déclaration de Charlevoix lors du sommet du G7 de 2018, organisé au Canada.
La demande :
Suivez les étapes suivantes pour rédiger une lettre d’opinion et pour la publier dans un journal.
Les bénévoles accordent généralement 3 à 4 heures pour la recherche et la planification, 3 heures pour la rédaction de leur lettre d’opinion et 15 minutes pour la soumettre à un journal.
Découvrez nos astuces (en anglais seulement)
Consultez nos ressources pour vous aider à rédiger une lettre d’opinion, en plus des dates clés, des mots clics, des mentions et des mots clés que vous pouvez retrouver dans notre appel à l'action.
La lutte contre les maladies d’importances mondiales peut aider à transformer la vie des femmes
Le premier ministre a récemment annoncé une augmentation de 16 pour cent en faveur du Fonds mondial. Il s’agit d’une bonne nouvelle pour le Canada et pour le monde. Le Canada s’est engagé à verser 930,4 millions $ au cours des trois prochaines années. Cet argent aidera à sauver 16 millions de vies, à couper de moitié les taux de mortalité dus à l’infection par le VIH, à la TB et au paludisme en plus de bâtir des systèmes de santé plus solides d’ici 2023.
La menace commune que sont les maladies mortelles a la capacité de rassembler les nations, dans ce monde de plus en plus divisé. Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme est un symbole de coopération internationale. Le Fonds a été fondé en 2002 afin de combiner les ressources des gouvernements, des groupes de la société civile et des organismes techniques. Il s’est donné comme mission de financer et de mettre en œuvre de nouveaux moyens pour lutter contre les trois maladies épidémiques les plus importantes et persistantes.
Aujourd’hui, le partenariat opère dans plus d’une centaine de pays et agit sur de nombreux fronts; de la détection au traitement de la tuberculose, à la prévention de la transmission mère-enfant du VIH jusqu’à la distribution de moustiquaires.
Depuis la création du Fonds mondial, 27 millions de vies ont été sauvées. Toutefois, le combat est loin d’être gagné. Ensemble, le sida, la TB et le paludisme continuent de tuer près de trois millions de personnes chaque année. Des souches résistantes de TB ont proliféré et une pharmacorésistance aux médicaments antirétroviraux et aux traitements contre le paludisme a fait son apparition. Le paludisme refait surface et les taux de VIH sont à la hausse chez les adolescents. En fait, un millier de jeunes femmes et filles contractent le VIH chaque jour.
Le financement de ces programmes clés plafonne malgré un besoin croissant. Le monde n’est pas en voie d’atteindre l’objectif qu’il s’est fixé dans le cadre des Objectifs de développement durable, soit celui de mettre fin à ces épidémies d’ici 2030.
Pour intensifier la lutte au cours des trois prochaines années, le Fonds mondial a demandé un renouvellement du financement de l’ordre de 14 milliards $ US pour son 6e cycle de réapprovisionnement.
Le Canada a généreusement répondu à l’appel. Ce faisant, il a maintenu son engagement envers sa Politique d’aide internationale féministe. Les femmes et les filles souffrent de façon disproportionnée de ces trois grandes épidémies. Elles sont la cible de violences fondées sur le sexe, d’exploitation sexuelle et ont des taux d’infection au VIH qui sont supérieurs.
De plus, puisqu’elles sont les premières dispensaires de soins dans une maisonnée, elles portent le poids financier et émotionnel de ces maladies. Le Fonds mondial traite directement les causes sociales et culturelles qui sont derrière les souffrances des femmes, incluant l’absence de respect à l’égard de leur santé et de leurs droits sexuels. S’il obtient le niveau de financement qu’il demande, le Fonds fera plus que sauver des vies.
Aux côtés de chacune des vies sauvées, il y aura des histoires de vies transformées qui ne seront pas racontées : une jeune fille qui trouve un groupe de soutien pour l’aider à s’émanciper tandis qu’elle devient adulte; une femme qui reçoit des soins directement dans sa maison par une autre femme qui est infirmière communautaire, et plus encore.
La nécessité de sauver des vies est primordiale. Mais il existe également des motifs économiques valables d’appuyer le Fonds mondial. Les pertes dues au sida, à la TB et au paludisme sont astronomiques. Le sida donne lieu à 7,2 milliards $ de perte de revenu annuellement, le paludisme engendre 12 milliards $ en coûts directs et indirects en Afrique seulement et on projette que la TB produira 1 billion $ en coûts au cours des 15 prochaines années.
Le Fonds mondial compte parmi les moyens les plus fiables pour investir en santé mondiale. Il s’agit d’un modèle d’efficacité et de transparence. Chaque dollar investi dans le Fonds mondial rapporte 19 $ en gain en matière de santé et en bénéfices économiques. Nos pays alliés et nos partenaires commerciaux comptent parmi les pays qui ont le plus à gagner de ces investissements. Nous avons intérêt à réduire les coûts de santé et à accroître la prospérité mondiale par l’entremise d’un Fonds mondial pleinement financé.
Lors de la conférence Women Deliver, la plus importante conférence mondiale sur l’égalité des sexes, tenue à Vancouver en juin dernier, le premier ministre Justin Trudeau a reçu une ovation de la part des 7 000 délégués présents, pour son féminisme et sa promesse de financer la santé et les droits des femmes à l’échelle internationale. Un investissement important dans le Fonds mondial constitue une étape importante et audacieuse vers la réalisation de sa promesse.
À la suite de l’annonce du Canada faite lors du Sommet du G7 en France, des leaders internationaux de l’Allemagne, de l’Italie et de l’UE ont également annoncé des augmentations de financement semblables. Il ne faut pas sous-estimer la capacité du Canada, une démocratie solidaire et bienveillante, à diriger par l’exemple.
Chitra Ramaswami, Randy Rudolph & Stephen St. Denis, 4 septembre 2019, Edmonton Journal
Lorsque vous écrivez une lettre d’opinion, gardez en tête l’actualité et votre lectorat :
- Ekatha Ann John, ancienne journaliste et gestionnaire – santé mondiale à Résultats Canada
À Résultats, nous encourageons les bénévoles à sortir de leur zone de confort et à repousser leurs limites pour avoir un impact encore plus grand. Bien que vous n’ayez pas à être un.e expert.e pour avoir une opinion, la recherche demeure essentielle avant de commencer la rédaction.
Les lettres d’opinion demandent un effort plus important que la rédaction d’une lettre ouverte aux journaux, mais elles peuvent aussi avoir un plus grand impact! Une lettre d’opinion est plus longue, ce qui vous donne plus de latitude pour défendre votre argumentaire et pour partager des statistiques si on la compare à une lettre ouverte aux journaux de 200 mots. Les lettres d’opinion attirent l’attention des décideurs et décideuses politiques, car elles demandent un plus grand effort pour être publiées.